4 juillet 1776 : Déclaration unanime d’Indépendance des
treize États-Unis
d’Amérique
L’Angleterre avait été apparemment
victorieuse à l’issue de la guerre de 7 ans, qui lui avait permis d’évincer la
France de ses colonies, notamment en Amérique, mais elle en était sortie ruinée
et avait décidé de se « payer sur la bête » en majorant les
taxes imposées à sa colonie américaine.
Ce regain brutal d’oppression
fiscale, alors que les américains avaient été d’efficaces alliés dans la guerre
avec la France (George Washington notamment s’était illustré lors de l’attaque
sur Fort Duquesne), s’ajoutant aux multiples vexations que faisait subir l’Angleterre
à ses citoyens américains, déclencha la rébellion en 1775. George Washington
constitua une armée qui connut d’emblée quelques succès contre les troupes
anglaises dispersées (notamment à Lexington en avril). Parallèlement les 13
états firent leur union politique et se réunirent en congrès à Philadelphie et
élaborèrent la déclaration d’Indépendance, signée le 4 juillet : c’était
la guerre ! Elle allait durer 7 ans et, grâce à l’aide décisive de la
France, aboutir à la défaite de l’Angleterre, qui fut contrainte de reconnaître
l’indépendance des États-Unis d’Amérique au traité de Paris le 3 septembre 1783.