26 janvier 1788 : la « First Fleet » fait de l’Australie une colonie anglaise
L’île-continent Australie était
connue des explorateurs Hollandais, Portugais, Français et Anglais depuis le
XV° siècle mais c’est James Cook qui la cartographia précisément et la déclara
possession anglaise sous le vocable de « Nouvelle-Galles-du-Sud » en
1770.
L’Angleterre, chassée de ses
colonies américaines en 1776, cherchait à reprendre son expansion coloniale ;
elle renouvela sa politique d’exportation de ses indésirables en expédiant dans
ces nouveaux territoires des prisonniers de droit commun, des prostituées et
des républicains irlandais.
La flotte transportant les
prisonniers et leur encadrement atteignit la baie de Port Jackson -futur Sydney-
le 26 janvier 1788. Malgré une forte mortalité dans les premières années, la
colonie allait se développer régulièrement avec l’arrivée de nouveaux proscrits
et de colons volontaires. La faible population d’aborigènes allait être
refoulée vers l’ouest tout en étant décimée par diverses épidémies de maladies
apportées par les colons pour lesquelles elles n’avaient aucune immunité,
notamment la variole et la rougeole. Quelques révoltes sporadiques et
fragmentaires furent rapidement écrasées par les nouveaux occupants. Progressivement
la colonie pénitentiaire fut diluée dans le processus de peuplement civil, qui
dissémina dans l’ensemble du continent.
L’Australie acquit son
indépendance le 1° janvier 1901 mais conserva, avec le statut de « dominion »,
des liens étroits avec le Royaume-Uni, en participant notamment au prix de
grands sacrifices de ses soldats, à la première guerre mondiale. Sa totale
indépendance fut acquise en 1942, mais la fête nationale « Australia day »
reste le débarquement de la « First Fleet »